La pente d’une toiture correspond à l’inclinaison d’une surface ou d’une ligne par rapport à l’horizontale. La sécurité d’un habitat dépend de la conception de cette pente de toiture. Pour cela, il existe des normes de construction à suivre.
La définition d’une pente minimale
L’élaboration d’une pente de toiture dépend de la situation climatique, des matériaux et du plan de la maison. En fonction de ces éléments, la pente est calculée en degrés ou en pourcentage. Les degrés d’inclinaison sont variés selon de multiples facteurs. Les professionnels n’utilisent pas de pente recommandée que lorsque la pente minimale est insuffisante. Pour le calcul d’une pente minimale, d’autres facteurs jouent un rôle important. Cela inclut, la hauteur du bâtiment, le type de couverture et la largeur de la toiture.
Cette forme de toit est choisie pour de bonnes raisons : la protection de l’habitat et du particulier ! Lors d’une grande averse, l’évacuation des eaux de pluie se fait par la pente. Ainsi, cela évite l’humidité permanente. À part la pluie, les types de pente sont faits pour résister aux vents. D’ailleurs, qu’en est-il du climat de chaque région de France ?
Les conditions climatiques et celles de l’environnement déterminent les normes de base à respecter pour une pente. Chaque zone géographique a ses intempéries. L’inclinaison doit alors suivre les caractères atmosphériques des régions.
La conception de la pente par rapport à la position géographique
La localisation et le climat sont différents dans trois zones de la France métropolitaine. Des environnements pour lesquels on doit tenir compte du calcul de l’inclinaison du toit. Ces zones d’habitations définissent les critères en termes de pente de toiture. La distance du littoral les détermine également. Un habitat se trouve dans une situation exposée quand le vent est trop important. En cas de complication, faire appel à des experts est plus que nécessaire.
Les habitations de la première zone sont situées à plus de 40 km de la côte. Ainsi, ces maisons doivent aussi être à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Donc, cela à moins de 200 mètres d’altitude. Quant à la zone suivante, les travaux de toiture sont effectués entre 20 et 40 km des côtes. La conception de la toiture est comprise entre 200 et 500 mètres d’altitude. Soit au-dessus du niveau de la mer. Pour terminer, la troisième zone expose la toiture à plusieurs risques de mauvais temps. Pour pouvoir maintenir le toit face aux différentes intempéries, le toit doit être tenace. Par conséquent, la situation de la construction est à moins de 20 m des côtes maritimes. Cela s’ajoute à plus de 500 m d’altitude, au-dessus du niveau de la mer.
En général, c’est entre 30 % et 70 % que les inclinaisons minimales sont situées. Les zones indiquées regroupent les régions dont les pentes de toiture sont construites différemment. Aussi, entourées de collines ou de montagnes, la toiture de l’habitat doit s’adapter aux climats.