L’humidité, ce fléau sournois qui s’infiltre dans les maisons, peut causer bien des soucis aux propriétaires. Silencieuse et insidieuse, elle s’immisce dans les moindres recoins, fragilisant peu à peu la structure même des habitations. Du sous-sol aux combles, aucune partie n’est épargnée par ses assauts répétés. Les conséquences peuvent alors être désastreuses, tant pour le bâti que pour la santé des occupants. Moisissures, champignons, odeurs nauséabondes… Ce sont autant de signes qui témoignent de sa présence indésirable. Mais au-delà de ces désagréments, c’est toute l’ossature de la maison qui peut être mise à mal. Fissures, déformations, affaissements… Les dégâts structurels causés par des problèmes d’humidité sont nombreux et parfois irréversibles.
Les fondations : premières victimes de l’humidité ascensionnelle
Les fondations de votre maison sont comparables aux racines d’un arbre. Elles ancrent le bâtiment dans le sol et assurent sa stabilité. Elles sont alors les plus exposées à l’humidité du terrain. Cette humidité, appelée « ascensionnelle », remonte par capillarité dans les matériaux poreux comme la pierre ou le béton. Au fil du temps, ce phénomène altère les propriétés mécaniques des fondations de votre habitation. Le béton se désagrège, les armatures métalliques rouillent et se dilatent, provoquant des fissures.
Pour contrer ce problème, diverses solutions existent. L’une d’entre elles est l’IPE (Inverseur de Polarité Électromagnétique). Proposé par des entreprises expertes en traitement des pathologies de l’habitat, comme CBH, ce système innovant crée un champ électromagnétique qui empêche l’humidité de remonter dans les murs. Bien que son principe de fonctionnement puisse sembler mystérieux, son efficacité est reconnue par de nombreux professionnels du bâtiment.
Les murs : quand l’humidité s’invite dans les intérieurs
Les murs de vos maisons ne sont pas de simples cloisons inertes. Ils respirent, absorbent et rejettent l’humidité en fonction des conditions atmosphériques. Ce processus naturel devient problématique lorsque l’équilibre est rompu et que l’humidité s’accumule de façon excessive. Les conséquences sont alors multiples et variées. Les papiers peints se décollent, la peinture cloque, les enduits s’effritent.
Mais en plus de ces dégâts esthétiques, c’est la structure même de votre mur qui peut être menacée. En effet, l’humidité favorise le développement de salpêtre, ces cristaux blanchâtres qui rongent la maçonnerie. Elle peut aussi provoquer le décollement des plaques de plâtre ou la déformation des ossatures en bois. La lutte contre l’humidité dans les murs passe souvent par une amélioration de la ventilation et de l’isolation de votre maison. Des solutions simples comme l’installation d’une VMC ou la pose d’un enduit hydrofuge peuvent alors faire des merveilles.
La charpente : le talon d’Achille des toitures
Perchée au sommet de votre maison, la charpente n’est pas à l’abri des méfaits de l’humidité. Bien au contraire, sa position exposée aux intempéries en fait une cible de choix pour ce fléau. L’humidité dans la charpente peut provenir de multiples sources : toit qui fuit, condensation due à une mauvaise isolation, remontées capillaires dans les murs… Quelle qu’en soit l’origine, les conséquences sont souvent dramatiques.
Le bois gorgé d’eau se déforme et se fissure. Il devient aussi le terrain de jeu idéal pour les champignons lignivores comme la mérule, véritable cauchemar des propriétaires. Face à ces risques, une surveillance régulière s’impose. Un petit tour dans les combles après chaque épisode pluvieux peut alors vous permettre de détecter rapidement les signes avant-coureurs d’un problème d’humidité. Odeur de moisi, traces d’infiltration sur les bois, présence de champignons : ce sont des indices qui doivent vous alerter.